Norton, la boîte qu’on connaît surtout pour ses antivirus, se lance dans une drôle d’aventure : créer un navigateur web boosté à l’intelligence artificielle. Son nom ? Norton Neo. Un nom qui sonne futuriste, et c’est clairement l’ambition affichée. Avec sa fameuse « Magic Box », ce nouveau navigateur veut faire bien plus que vous emmener d’un site à un autre : il veut vous aider à écrire, résumer, organiser vos onglets, et même agir à votre place. Oui, on parle bien d’un navigateur qui se prend pour un assistant personnel.
Alors, coup de com’ ou vraie bonne idée ? Voyons ensemble ce que propose Norton Neo, ce qu’il a dans le ventre aujourd’hui… et ce qu’il pourrait changer dans nos habitudes de navigation demain.
Un navigateur pensé dès le départ pour l’intelligence artificielle
Norton Neo n’est pas une énième déclinaison de Chrome avec un logo différent. Ce que la société veut proposer ici, c’est un navigateur conçu dès le départ pour intégrer l’IA au cœur de l’expérience utilisateur. Pas un plugin à activer, pas un outil planqué dans un menu : tout se passe dans une zone centrale appelée la « Magic Box ».
Cette fameuse boîte, c’est un peu le centre de commande du navigateur. On peut y taper une adresse web classique, bien sûr, mais aussi formuler une recherche, demander à l’IA de rédiger un message ou encore effectuer une action (comme envoyer un mail ou résumer une page). L’idée ? Remplacer la barre d’adresse par un outil intelligent et polyvalent. Le tout, sans avoir besoin de changer d’onglet ou de copier-coller des bouts de texte dans un chatbot externe.
Norton promet une navigation plus fluide, plus efficace et surtout plus contextuelle : le navigateur doit pouvoir anticiper vos besoins, pas juste réagir à vos clics. Sur le papier, c’est séduisant. Mais concrètement, qu’est-ce que ça change à l’usage ? On y vient.

Ce que propose Norton Neo : tour des fonctionnalités
La Magic Box : un champ pour les gouverner tous
Exit la barre d’adresse classique. Avec Neo, on tape tout dans la Magic Box. Une URL, une question à l’IA, un résumé à demander, un mail à rédiger… tout passe par là. Ce champ unique permet de chercher, générer et agir sans changer d’outil. L’idée, c’est de limiter les interruptions et éviter les allers-retours entre le navigateur, un chatbot tiers et votre boîte mail.
Peek : les résultats s’affichent avant même de cliquer
Besoin d’un résumé rapide d’une page web sans l’ouvrir ? Norton propose « Peek » : un système d’aperçu intelligent des résultats de recherche. Vous obtenez directement un résumé IA du contenu, avec les informations importantes en un coup d’œil. Un peu comme ce que Google teste avec son mode IA, sauf qu’ici, on garde une liste de liens classique.

Organisation des onglets : fini le chaos ?
Neo veut aussi s’attaquer au grand mal du web moderne : la jungle des onglets. Il ne supprime pas les onglets comme Arc ou SigmaOS, mais les regroupe automatiquement par thème ou par activité grâce à l’IA. C’est dans la même veine que les groupes d’onglets de Chrome ou les Tab Islands d’Opera One, mais ici, tout est censé se faire sans votre intervention.
Rédaction assistée : un coup de main quand on écrit
Autre fonction intégrée : un assistant de rédaction. Besoin d’un message rapide ? D’un e-mail bien tourné ? D’un petit paragraphe pour votre CV ? Neo peut vous aider directement depuis le navigateur. Encore une fois, tout passe par la Magic Box, histoire de ne pas multiplier les outils.
Sécurité et respect de la vie privée
Norton oblige, l’aspect sécurité n’est pas oublié. Le navigateur embarque un bloqueur de publicités et de traqueurs, une navigation sécurisée, et promet que vos données ne seront ni vendues, ni utilisées pour entraîner une IA. C’est en tout cas la ligne officielle.
À noter aussi : Neo est basé sur Chromium, ce qui lui permet de fonctionner avec les extensions Chrome. Un bon point pour ceux qui veulent retrouver leurs outils habituels.

Une version alpha… avec une file d’attente
Norton Neo n’est pas encore accessible à tout le monde. Pour l’instant, le navigateur est proposé en version alpha et il faut s’inscrire sur une liste d’attente pour pouvoir le tester. L’accès se fait via un code d’invitation et Norton précise que cette phase permet de récolter les retours des premiers utilisateurs avant d’aller plus loin.
Concernant le prix, Neo est gratuit pour l’instant, mais la page officielle annonce déjà la couleur : des fonctionnalités premium sont prévues à l’avenir. On ne sait pas encore lesquelles, ni sous quelle forme, mais l’expérience de base devrait rester accessible à tous.
Source : PCWorld
Au delà de cela NORTON c’est un anti virus donc il a accès à tous les périphériques connectés (SSD, disque dur, clé USB, ..)
Pour es bloatwares.. si il n’y avait que cela
Je copie colle :
– Norton avait mis « Magic lantern » l’outil d’espionnage du FBI en liste blanche dans ses produits, , sans oublier l’affaire « PIFTS.exe » qui envoyait les données de l’ordi (liste de programmes et autres données, et config matérielle sans consentement, ..)
– Norton est décrit également comme l’ AV que la CIA n’a pas tenté de pirater (La version officielle étant que ce n’était pas possible;. Ben voyons 🙂
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-ll y a quelques années une lettre ouverte de 25 stés et experts en sécurité a été envoyée aux stés d’antivirus
La lettre demandait aux vendeurs de préciser s’ils ont déjà détecté des logiciels malveillants parrainés par l’État ou ont reçu une demande gouvernementale de liste blanche de logiciels malveillants parrainés par l’État et comment ils répondraient à ces demandes à l’avenir.
Microsoft, McAfee, et Norton n’ont pas voulu répondre idem pour AVAST (Rpublique Tchèque) , Agnitum (Russie), Ahnlab (Corée du Sud), AVG (République Tchèque) et Bullguard (Royaume-Uni).
Les autres ont répondu par la négative (le plus catégorique dans sa réponse étant Avira, mais rien ne dit que les services allemands….)
Se rappeler également que la NSA pour son étude de failles pour implémenter sans leur accord des outils de surveillance (Projet CAMBERDADA ) ne s’est pas attaqué non plus à Symantec (Norton) McAfee, Sophos.(Royaume uni) Trend Micro – Qui vise les grandes entreprises dans le monde – Et qui n’est pas d’origine Japonaise comme les gens le pensent. Sans compter qu’il a fallu se sérieuses garanties pour travailler avec Intel
Au passage pour Gen Digital : Dans les actionnaires, le principal est The Vanguard Group, Inc
Ah ouais ça tire à balle réelle ici ^^ Perso, je n’ai jamais aimé les produits Norton. A l’époque, quand mes parents m’avaient acheté mon premier PC c’était l’antivirus installé par défaut et il faisait ramer la machine comme jamais, c’était une usine à gaz le bordel.
En fait ils peuvent indiquer « vos données ne seront ni vendues, ni utilisées pour entraîner une IA. C’est en tout cas la ligne officielle. »
puisque les modèles d’IA grand public sont tellement saturées de données d’utilisateurs qu’ils sont obligés de fermer les vannes, .. Sauf pour tout ce qui est en lien avec la reco faciale, vocale etc dès lors que par granularité sans compter l’informatique ubiquitaire et maintenant la confidentialité différentielle qui permettent récolter encore plus de données tout en prétendant garantir la vie privé, ils peuvent arriver à identifier qui est qui (l’UUID et l’ID du navigateur aident en cela)
Au delà de cela lorsqu’on connait l’historique de Norton (En fait Gen Digital maintenant puisqu’il y a une entité qui regroupe nombre d’AV) on n’utilise pas Norton 🙂
Oui, clairement. Ils peuvent bien l’écrire en gros sur leur site, mais dans les faits, on sait très bien que la frontière entre « on ne touche pas à vos données » et « on collecte juste un peu pour améliorer l’expérience » est souvent… floue.
Et pour ce qui est de Norton… disons que leur historique ne joue pas trop en leur faveur, effectivement. Gen Digital ou pas, quand on a été connu pour coller des bloatwares partout, il faudra sans doute un sacré paquet d’efforts pour regagner la confiance des utilisateurs 🙂
Merci pour ton commentaire les informations que tu donne m’était inconnue je vais bien réflechire avant d’utiliser se navigateur et même les autres logiciel développer par Norton.