Intelligence artificielle : 4 dangers potentiels

Dangers intelligence artificielle

Le débat sur les dangers de l’intelligence artificielle n’a pas commencé dans les années 2020. De nombreux livres et films de science-fiction en ont déjà mis en scène les dérives. Depuis plusieurs années, même si de manière moins visible, des personnes ont (malheureusement) perdu leur emploi suite à l’évolution des ordinateurs en matière d’automatisation.

Mais avec le grand « boom » provoqué par ChatGPT, reconnaissons-le : le sujet n’a jamais été à ce point d’actualité. Tout le monde en parle. Certains se réjouissent. D’autres s’inquiètent.

De mon côté, je vais privilégier une approche objective. Mesurée. Je vais essayer, du moins 😊.

Dans cet article, vous allez (re)découvrir 4 dangers potentiels relatifs à l’intelligence artificielle. Et pour ne pas être trop catastrophistes, je proposerai, à chaque alerte, quelques éléments pour relativiser.

Car notre intelligence humaine, elle, n’est pas artificielle. Elle nous permet de saisir les nuances d’une problématique…

Exploration des menaces potentielles de l’IA

1. La perte d’emplois

Il aurait été difficile de commencer par un autre sujet. C’est la peur que nourrissent de nombreuses personnes.

Dans les faits, on ne peut pas le nier : l’automatisation remplace une partie de la force humaine, que ce soit sur le plan physique ou intellectuel.

Depuis que les logiciels de traduction se sont peaufinés, via le principe de la NMT (Neural Machine Translation ou Traduction neuronale), certaines transitions d’une langue (a) vers une langue (b) sont entièrement prises en charge par des ordinateurs.

Avec l’arrivée de ChatGPT et de ses équivalents, la rédaction sommaire (fiches produits, présentations techniques, etc.) devrait petit à petit être assurée par des modèles de traitement du langage.

Mais cette « passation » a ses limites. Un auteur voudrait-il qu’un robot traduise son roman humoristique, truffé de jeux de mots et de références ? Un organisme international prendrait-il le risque qu’un mot soit préféré à un autre, à cause de l’algorithme sur lequel le programme se base, au moment de publier un document officiel ? En ce qui concerne l’art, peut-on renoncer au principe même d’une exposition, consistant à découvrir la créativité du peintre, du sculpteur, du photographe… pour afficher des générations automatiques à la place ?

… non. Il paraît donc peu probable que la perte d’emploi soit massive à cause de l’IA. Oui, certains postes seront repourvus dans l’espace numérique. Mais la technologie ne fait pas tout.

2. La fin de l’école

Bon, ok, ce titre est un peu trop sensationnel. Néanmoins, dès que ChatGPT a pointé le bout de son nez, les enseignant(e)s de tous horizons ont craint une recrudescence des tricheries.

Et si tous les étudiants confiaient leurs mémoires à ce robot très rapide et plein d’idées ? Et si chaque devoir en cours d’anglais était balayé grâce à ce compagnon virtuel ? 😮

… J’ai une « bonne » nouvelle pour vous : on n’a pas attendu OpenAI pour que les tentatives essaiment sur les bancs des écoles ou des amphis.

À l’époque du Petit Nicolas, bien avant Internet et la télé-réalité, on pouvait déjà copier sur son voisin. Cela fait des décennies maintenant que les professeurs en milieu académique emploient des logiciels de vérification du plagiat.

Je suis sûr que les petits athéniens avaient leurs antisèches, à l’époque des premiers philosophes.

En bref, le problème est toujours le même. Et la solution aussi. Oui, un ordinateur peut écrire une rédaction ou un essai en allemand. Mais autant ne rien apprendre, dans ce cas, non ? Encore et toujours, l’élève doit comprendre (avec l’aide des professeurs, idéalement), qu’on ne peut pas s’entraîner par délégation.

J’irais encore plus loin ! Le progrès des intelligences artificielles a de quoi aiguiser le sens du défi chez les apprenants. De quoi les encourager à faire mieux que l’IA !

3. La multiplication des tromperies et des illusions (officielles ou non)

On vous en parlait récemment : Dall-E, Midjourney et leurs semblables ont déjà fait quelques dégâts sur les réseaux sociaux et dans les médias.

Vous avez déjà vu Barack Obama et Angela Merkel savourer une glace au bord de la plage ? Moi aussi. Et pourtant, ça n’est jamais arrivé.

Tant que c’est drôle, ou en tout cas à des fins humoristiques, pas de problème. Mais avec l’intention de tromper, de mettre sur une fausse piste… c’est là que le danger se profile.

Je ne vais pas m’étaler sur ce point, mais plutôt vous inviter à lire notre article consacré au sujet.

Pour résumer : oui, il va falloir redoubler de vigilance. La manipulation des images s’est démocratisée. Mais il y a, encore une fois, un bon côté. À force de voir des illustrations truquées, il est possible que nous devenions plus vigilants. Plus critiques. Et donc qu’il soit plus difficile de faire croire n’importe quoi à partir des images.

4. Des IA qui se rebellent ?

Dans leur lettre ouverte, Elon Musk et ses cosignataires (dont quelques grands pontes de l’intelligence artificielle) déploraient la rapidité avec laquelle ChatGPT et d’autres logiciels basés sur l’IA se développaient.

Parmi les craintes exprimées, il y avait celle de prises d’initiatives allant à l’encontre du désir humain. Dans cette hypothèse, les robots feraient des choix qui leur sont propres, provoquant des dégâts irréparables. Pertes de données, piratage…

C’est possible. Mais n’oublions pas que nous avons une arme redoutable : la prise électrique. Vous la débranchez et hop, plus d’intelligence artificielle.

Bon, je vous l’accorde, c’est un peu simpliste. Pour être plus sérieux, disons que c’est à l’être humain de fixer des limites. De s’arrêter avant que ces « mimes » ne deviennent trop ambitieux.

Espérons que des garde-fous soient vite institués par les gouvernements.

Les dangers de l’IA : comment rester optimiste ?

Comme toujours, les médias ne se gênent pas pour donner dans le sensationnel. Si vous avez l’impression que les machines vont envahir toute la planète dès demain… faites une petite pause dans vos lectures de presse 😉.

Cependant, bien sûr, il faut avoir conscience des dérives possibles. Il faut à tout prix garder un lien avec notre humanité. Je n’ai peut-être pas toutes les réponses à propos de la place que l’IA prendra dans nos vies au cours des années 2030, 2040, 2050… mais ce que je sais, c’est qu’il est crucial de se poser des questions.

Ai-je vraiment besoin de ChatGPT pour cette tâche ? Pourquoi confier la création de ce dessin à Dall-E ? Pour que ces programmes basés sur l’intelligence artificielle ne deviennent pas des dangers, il me semble important de trouver un équilibre. Pour conclure : mieux vaut en faire des outils que des armes. Et là, on renvoie la responsabilité… au genre humain 😊.


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