ChatGPT écrase la concurrence : près de 80 % des clics vers les sites web viennent de lui

Capture d’écran de l’interface de ChatGPT en 2025 avec la barre de recherche Web et la question “Quel est le programme aujourd’hui ?”

ChatGPT ne fait pas que répondre à vos questions. Il redirige aussi du trafic, beaucoup de trafic. Selon une nouvelle étude de Statcounter, près de 8 clics sur 10 générés par des chatbots IA vers des sites web viendraient directement de ChatGPT. Une domination écrasante, qui relègue les autres assistants au second plan.

Ce chiffre n’est pas anodin. Il montre que, malgré ce qu’on pourrait penser, les utilisateurs ne se contentent pas de lire les réponses générées par l’IA. Ils cliquent. Et quand ils le font, c’est principalement ChatGPT qui les envoie quelque part. Une tendance qui pourrait bien rebattre les cartes du trafic web dans les mois à venir.

ChatGPT domine largement les autres assistants IA

D’après les données publiées par Statcounter, ChatGPT représente à lui seul 79,8 % des redirections vers des sites web depuis les chatbots. Derrière, la concurrence tente tant bien que mal de suivre :

  • Perplexity : 11,8 %
  • Microsoft Copilot : 5,2 %
  • Google Gemini : 2 %
  • DeepSeek : 0,8%
  • Anthropic Claude : 0,5%

Ces chiffres parlent d’eux-mêmes. ChatGPT capte presque tout le trafic généré par les assistants conversationnels, ce qui en fait aujourd’hui la principale passerelle entre l’IA générative et les sites web.

Du côté de la Chine, c’est un tout autre paysage. Sans surprise, ChatGPT y est quasi inexistant, et c’est un acteur local, DeepSeek, qui s’impose largement avec près de 90 % des clics issus des chatbots dans le pays.

Graphique Statcounter montrant la part de marché mondiale des chatbots en mai 2025, avec ChatGPT largement en tête à 79,8 %, suivi de Perplexity, Copilot, Gemini, Deepseek et Claude

Une bonne nouvelle pour les éditeurs de sites ?

Pendant un temps, certains ont cru que les IA génératives allaient siphonner le trafic web en donnant directement toutes les réponses. Cette étude vient nuancer ce scénario. Car oui, les utilisateurs cliquent encore sur les liens et ChatGPT semble même particulièrement efficace pour renvoyer vers des contenus externes.

Pour les éditeurs de sites, c’est plutôt une bonne surprise. Ça prouve que le contenu publié en ligne continue d’avoir une vraie valeur, à condition d’être cité dans les réponses de l’IA. Autrement dit, il ne suffit plus d’être bien placé sur Google, il faut aussi réussir à se retrouver dans les sources utilisées par ChatGPT.

C’est là que les choses deviennent intéressantes. Car si votre site est régulièrement mentionné par l’outil d’OpenAI, vous pouvez espérer capter un nouveau flux de visiteurs, souvent très ciblé.

Un nouveau type de SEO à prendre en compte

Avec ce genre de chiffres, une nouvelle tendance se dessine en creux : celle du GEO, pour Generative Engine Optimization. En clair, il ne s’agit plus uniquement d’optimiser son contenu pour les moteurs de recherche classiques, mais aussi pour les réponses générées par les IA.

Le problème, c’est que les règles du jeu ne sont pas très claires. ChatGPT ne publie pas la liste exacte des critères pris en compte pour citer un site. Ce que l’on sait en revanche, c’est qu’il s’appuie sur un mélange de données publiques, de sites d’autorité, de contenus populaires ou fréquemment cités. En d’autres termes, les petits sites indépendants risquent d’avoir plus de mal à se faire une place, au moins dans un premier temps.

Cela dit, ce n’est pas mission impossible. Miser sur des contenus fiables, bien structurés, à jour et rédigés clairement reste un bon point de départ. D’autant que le trafic issu des chatbots a tendance à être qualifié : l’utilisateur clique parce qu’il veut en savoir plus, pas juste par curiosité.

Et maintenant ?

Le rapport de Statcounter confirme une chose : ChatGPT ne se contente pas de répondre, il redirige aussi activement vers les sites web. Et pour une fois, cette nouvelle va plutôt dans le bon sens pour les éditeurs de contenus. Cela dit, on reste un peu sceptiques pour les petits sites comme le nôtre.

Quoi qu’il en soit, ce canal, encore récent, pourrait bien prendre de l’importance dans les mois à venir. Reste maintenant à comprendre comment apparaître dans les réponses de l’IA… ce qui demandera sans doute autant de travail que le SEO traditionnel, si ce n’est plus.

Une chose est sûre : l’optimisation pour les moteurs de recherche ne suffit plus. Il faudra aussi commencer à penser optimisation pour les moteurs de réponse.

Source : PR Newswire


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